Exclusivité Gouverneurs

Formations offertes

Chaque année, nos Gouverneurs bénéficient d'heures de formations offertes. Ces formations sont dispensées par les chercheurs et les lauréats des programmes de la Fondation et seront accompagnées d'une attestation de participation.

« Je suis reconnaissante de cette opportunité et de la participation des Gouverneurs à la Formation. C’est un véritable honneur d’être lauréate du concours juridique et je tiens à remercier la Fondation pour le soutien important à mes recherches. »

Formations passées | Décembre 2023

Chantal Caux

Professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal
  • Formation : Refuser d’offrir un soin en raison des valeurs personnelles : modéliser le concept d’objection de conscience en santé pour poursuivre la réflexion
  • Mardi 12 décembre, de 9h à 10h30, en ligne
  • Bénéficiaire de notre programme de subventions 2017-2018

L’objection de conscience (OC), à savoir l’expression du refus d’un professionnel d’offrir un soin jugé contraire à ses valeurs, n’est certainement pas étrangère à la pratique en santé. Entre autres, celle des infirmières et médecins quant aux avortements, à la contraception ou à l’euthanasie est documentée un peu partout en Occident. Au Québec, la prestation de l'aide médicale à mourir entraine elle aussi des questionnements au regard de l’OC; questionnements qui risquent d’être exacerbés par l’évolution des tenants et aboutissants de ce soin de fin de vie tels l’élargissement de ses critères d’admissibilité ou encore la formulation de demandes anticipées. Il devient alors certainement pertinent de mieux en comprendre la signification et la portée de l’OC en santé. C’est avec cet objectif en tête qu’une revue intégrative des écrits, portant spécifiquement sur le concept d’OC, a été réalisée. En s’appuyant sur près d’une quarantaine d’écrits de diverses natures, une modélisation ce concept a été élaborée. Cette présentation portera sur ce modèle et sur les points d’ancrage qu’il propose pour approfondir la réflexion sur l’objection de conscience en santé.

Miriam Cohen

Professeure agrégée à la Faculté de droit, Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les droits humains et la justice réparatrice internationale
  • Formation : Réparer l’irréparable : les crimes internationaux et la justice réparatrice internationale
  • Mardi 12 décembre, de 12h30 à 13h00, en ligne
  • Lauréate de notre concours juridique 2022

Miriam Cohen est professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et titulaire dela Chaire de recherche du Canada sur les droits humains et la justice réparatrice internationale.

Elle est la fondatrice du Laboratoire sur les droits humains et la justice internationale subventionnée par le Fonds des leaders John-R.-Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). Elle est également vice-présidente de la Société québécoise de droit international, chercheuse au Centre de recherche en droit public (CRDP), au Centre international de criminologie comparée (CICC) et au Centre d'études et de recherches internationales (CÉRIUM). La Pre Cohen est l’auteure du livre Realizing Reparative Justice for International Crimes : From Theory to Practice (Cambridge University Press, 2020), lauréat du Prix du concours juridique 2022 de la Fondation du Barreau du Québec (catégorie nouvel auteur). Elle a travaillé à la Cour internationale de justice des Nations Unies et à la Cour pénale internationale, et a agi comme conseillère juridique devant le Tribunal international du droit de la mer. Ses travaux portent sur le droit international public, le droit pénal international et le droit international des droits humains. La Pre Cohen est membre du Barreau du Québec et médiatrice accréditée.

Mariève Lacroix

Professeure titulaire à la Section de droit civil de la Faculté de droit, Université d’Ottawa et avocate
  • Formation : Le droit québécois de la responsabilité civile : sa mobilisation au regard de l’intelligence artificielle
  • Mercredi 13 décembre, de 11h à 12h30, en ligne
  • Bénéficiaire de notre programme de subventions 2021-2022

Un traitement du droit québécois de la responsabilité civile eu égard au développement tentaculaire de l’intelligence artificielle (IA) sera proposé. En effet, l’IA est susceptible de mettre en relief, voire à l’épreuve, les limites de concepts tels que la prévisibilité, la normalité et la maîtrise dans le chef de l’agent responsable. Or, à l’heure actuelle, aucune disposition ne permet véritablement d’apporter une réponse certaine à la responsabilité civile de systèmes d’IA. Le législateur québécois ne s’est pas encore penché sur la création d’un régime de responsabilité spécial pour l’IA et, à défaut d’une loi spéciale, seront mobilisés les instruments du droit commun de la responsabilité civile. Pour ce faire, seront exécutés des réglages de la responsabilité civile de l’IA pour son fait personnel, mais également pour l’IA en raison de son fait dommageable autonome et de son défaut de sécurité. Des propositions de clôture complèteront l’analyse et ouvriront sur des trajectoires spéculatives du déploiement de l’IA.